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Malaysia Airlines : la compagnie confirme que l’avion s’est écrasé dans l’Océan indien

Après 16 jours de recherche, les espoirs de retrouver l’avion de la compagnie Malaysia Airlines intact ainsi que des survivants étaient minces. Espérances qui se sont évanouies lors d’une conférence de presse tenue en pleine nuit à Kuala Lumpur par le premier ministre malaisien qui a confirmé le crash du vol MH 370 dans l’océan Indien. Il n’y aurait aucun survivant.


Vidéo – Conférence de presse pour indiquer les avancées des recherches

 

Les familles prévenues par sms

Les familles des 239 victimes avaient été prévenues quelques heures auparavant par un laconique sms que nous vous retranscrivons ci-dessous.

La Malaysia Airlines regrette de devoir considérer, qu’au delà du doute raisonnable, le MH370 a été perdu et qu’aucun des passagers n’a survécu. Comme vous l’entendrez prochainement de la part du Premier ministre malaisien, nous devons accepter que toutes les pistes suggèrent que l’avion s’est écrasé dans le sud de l’océan Indien

Cette méthode a été vivement critiquée sur les réseaux sociaux. La compagnie a tenu à indiquer qu’« à chaque fois que cela a été possible, nous l’avons annoncé aux proches en personne ou par téléphone. L’envoi de SMS n’était qu’un moyen supplémentaire pour s’assurer que les 1000 membres des familles soient informées directement et non par les médias. ». La compagnie a recruté plus de 700 personnes afin d’aider psychologiquement les proches à Pékin et à Kuala Lumpur. Le PDG de Malaysia Airlines a indiqué que la compagnie versera une indemnité de 5000 dollars aux proches même s’il sait qu’« aucune somme d’argent ne compensera la perte des familles ».

 

Trop tôt pour des recherches sous-marines

La dernière position connue de l’avion se situe dans l’Océan indien au sud de la ville de Perth. Une position qui confirme les conclusions du Bureau britannique d’enquête sur les accidents aériens qui avait indiqué que le MH370 avait volé dans le couloir sud et que sa dernière position se trouvait au milieu de l’océan Indien.

Depuis que les recherches se sont concentrées sur cette zone, de nombreux objets flottants ont été détectés par des avions de surveillance mis à disposition de la cellule d’enquête. Ainsi, le Premier ministre australien Tony Abbott, déclaré devant le parlement que « l’équipe à bord d’un Orion a indiqué avoir vu deux objets, le premier rond, gris ou vert, et le deuxième rectangulaire et orange. » Un navire avait alors été dépêché pour aller récupérer ces éléments.

Un avion chinois a lui aussi constaté la présence d’objets relativement gros dans cette zone. Pour le moment, il n’a pas été confirmé que tous ces objets appartenaient bien à l’avion de Malaysia Airlines.

Ces débris se trouvent dans une zone aux conditions maritimes et météorologiques particulièrement difficiles qui peuvent les faire dériver sur des kilomètres entre la prise du cliché et l’arrivée des bateaux pour les repêcher. Tant qu’une zone de recherche plus restreinte que les zones de recherches actuelles n’aura pas été déterminée, il ne sera pas possible de lancer une phase sous-marine. Or cette phrase sous-marine est nécessaire pour localiser l’avion du vol MH730. Pour rappel, il avait fallu pratiquement 2 ans aux enquêteurs du BEA pour localiser l’épave de l’avion Rio-Paris d’Air France qui s’était abîmé au large des côtés brésiliennes.

 

Quelles sont les raisons de ce drame ?

Pour le moment, nous n’avons toujours aucune indication sur les raisons de ce drame. Nous pouvons cependant noter que la zone de recherche correspond à la limite des réserves de carburant de l’avion ce qui pourrait laisser présager comme certains théories l’indiquent qu’un incident serait survenu à bord de l’avion et qu’il aurait été détourné.

De nombreuses zones d’ombres planent sur ce drame : quelle est la route exacte suivie par l’avion ? Pourquoi la Malaysia Airlines a-t-elle caché des informations cruciales sur la présence dans les soutes de l’avion d’une cargaison de batteries au Lithium-ion (interdit dans les vols de passagers car inflammables et pouvant provoquer des fumées toxiques) ? Comment l’avion a pu survoler le couloir aérien de la Malaisie pour emprunter ensuite le corridor sud sans être repéré ? De nombreuses questions qui nous l’espérons trouverons réponses lors de l’enquête afin de permettre aux familles de faire la lumière sur ce drame.

Source : Les Echos, La Dépêche, Le Parisien, Europe 1

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A propos de l'auteur : Alexandre de KelBillet

Alexandre de KelBillet

Passionné par le web et la rédaction, j'interviens auprès de KelBillet comme rédacteur web. Amoureux de la Bretagne, de Londres et de la Moselle, je suis un adepte des transports en commun pour m'y rendre. Signe particulier : je sais mieux me repérer à Londres qu'à Rennes, ma ville natale.

a écrit 2805 articles sur le blog de KelBillet.

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