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Design aérodynamique, tout électrique, avion supersonique : découvrez les avions du futur

Si le secteur aérien est particulièrement touché par la crise du COVID-19, cela ne l’empêche pas de penser à l’avenir et de travailler sur les avions du futur. Petit tour d’horizon.

 

Des avions en forme de dirigeable ?

C’est par sa forme très arrondie que Le Celera 500L, l’avion construit par Otto Aviation, se fait remarquer parmi les projets d’avion du futur. Un choix qui rappelle les dirigeables et qui n’est pas dû au hasard. Cette forme permet d’optimiser l’aérodynamisme de l’avion et permet de réduire son empreinte environnementale.

Selon le constructeur, le Celera 500L permet de réduire les émissions de carbone de 80% par rapport à un avion d’affaires similaire et de 40% par rapport au dernier avion de transport commercial. De quoi séduire alors que l’impact environnemental de l’aviation est de plus en plus pointé du doigt.

Si l’avion est limité en place, seulement 6 passagers peuvent prendre place à bord, Otto Aviation met en avant son utilité pour le marché d’affaires mais aussi pour le fret. L’appareil peut voler à une vitesse de croisière de 750 km/h sur une distance d’environ 8 300 kilomètres.

Crédit Photo : Otto Aviation

 

Vers des avions 100% électriques sur les lignes régionales ?

Les avions du futur seront-ils 100% électriques ? Une possibilité qui n’est pas à exclure étant donné que de très nombreux projets voient le jour en ce sens. La compagnie norvégienne Widerøe s’est par exemple associée à Rolls-Royce et Tecnam pour développer un avion entièrement électrique. Le but serait de le mettre en service d’ici 2026 sur les lignes régionales opérées par la compagnie.

Les compagnies Volotea et Air Nostrum travaillent elles sur l’électrification de leur flotte. Contrairement au projet de Widerøe, elles proposent de transformer et électrifier des avions traditionnels de faible capacité (9 à 19 passagers). Cette solution, selon elles, évitera un long et coûteux développement d’un avion à partir de zéro. Tout comme Widerøe, elles visent une mise en service à partir de 2026.

En France, le constructeur toulousain Aura Aero planche lui aussi sur un avion de transport régional 100% électrique. Celui-ci devrait comprendre 19 places et la date de 2026 est également visée par le constructeur.

Crédit Photo : Dante Aeronautical

 

L’hydrogène : le combustible privilégié pour les longues distances ?

De son côté, Airbus a opté pour le développement d’avions à hydrogène, un combustible qui serait à privilégier selon les chercheurs du département Mécanique des structures et Matériaux de l’ISAE- SUPAERO (l’École nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace).

Le constructeur a présenté plusieurs projets « zéro émission » allant en ce sens en septembre 2020. Les avions en question pourraient accueillir de 100 à 200 passagers. Et si deux d’entre eux s’apparentent à des avions classiques, le dernier arbore un design complètement différent qui fait penser à une aile volante.

La compagnie easyJet a déjà indiqué son intérêt pour ses nouveaux avions à hydrogène. Elle envisagerait d’en acquérir dès 2035.

 

Les avions supersoniques de retour dans le ciel ?

Les avions supersoniques pourraient prochainement faire leur retour dans le ciel. Plusieurs constructeurs travaillent sur des avions pouvant voler entre Mach 3 et Mach 5. Le but : rejoindre très rapidement des villes éloignées par de longues distances.

Ainsi, ces appareils, qui pourraient transporter en moyenne 50 passagers, permettraient de relier Londres à New York en 4h30 et Paris à Montréal en 3h45. Le constructeur Aerion travaille même sur un avion pouvant faire le tour de la planète en 8 heures. Celui-ci permettrait de relier Los Angeles à Tokyo en 3 heures contre 12 heures actuellement.

Source : AeroBuzz, BFM, Siècle Digital, La tribune, Usine Nouvelle – Crédit Photo : Airbus

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A propos de l'auteur : Alexandre de KelBillet

Alexandre de KelBillet

Passionné par le web et la rédaction, j'interviens auprès de KelBillet comme rédacteur web. Amoureux de la Bretagne, de Londres et de la Moselle, je suis un adepte des transports en commun pour m'y rendre. Signe particulier : je sais mieux me repérer à Londres qu'à Rennes, ma ville natale.

a écrit 2805 articles sur le blog de KelBillet.

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