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Des trains sans conducteur dès l’année prochaine sur les rails français ?

Depuis plusieurs années, la SNCF et ses partenaires développent des trains autonomes pour leurs trains de marchandises et de voyageurs. Des tests sont d’ailleurs en cours pour un premier déploiement dès l’année prochaine !

 

Le train autonome de la SNCF

La SNCF collabore avec plusieurs partenaires pour développer un train autonome. Les groupes Bombardier, Alstom, Altran, Thales ou encore Hitachi y sont associés. 57 millions d’euros ont été investis, dont un tiers par la SNCF pour le développement de cette première phase du projet commencé en 2018.

En janvier dernier, un test en conditions réelles et virtuelles a été réalisé. Les problématiques sont nombreuses pour que le train puisse interpréter correctement la signalisation et les feux de circulation ferroviaires (plus complexes que les feux de circulation automobile). Lors de ces tests concluants, un opérateur supervisait le test et pouvait prendre la main en cas de problème technique.

Pour réduire les coûts, des simulations virtuelles sont également créées informatiquement pour tester les technologies de détection de la signalisation.

 

Les avantages du train autonome

Les trains autonomes présentent plusieurs avantages pour la SNCF ainsi que pour ses usagers. Il est ainsi possible d’optimiser le trafic en augmentant le nombre de trains sur les lignes, améliorer la ponctualité et la fluidité et aussi faire des économies d’énergie grâce notamment à une vitesse optimisée. Ces avantages peuvent déjà être constatés sur des lignes automatiques de métro comme les lignes 1 et 14 à Paris.

 

Un prototype de train autonome français en 2023

La SNCF devrait présenter des prototypes de train autonomes dès 2023 (pour le fret et les voyageurs). La compagnie ferroviaire espère ensuite industrialiser la fabrication de ces trains en 2025.

La SNCF n’est toutefois pas la seule à développer ce type de technologie. La Chine a déjà pris une longueur d’avance. Des TGV autonomes roulent ainsi jusqu’à 350 km/h sur la ligne à grande vitesse entre Pékin et Zhangjiakou depuis début 2020. Le TGV chinois est ainsi capable de faire varier sa vitesse en fonction des limitations de chaque tronçon, de s’arrêter dans les gares et d’ouvrir les portes. Toutefois, un employé de la compagnie ferroviaire nationale se trouve toujours en cabine de pilotage pour assurer la sécurité des passagers en cas de dysfonctionnement.

Alors, serez-vous prêt à embarquer à bord ?

 

Source : usinenouvelle.com – Crédit photo : Marco Lopez via Unsplash

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A propos de l'auteur : Victor de KelBillet

Victor de KelBillet

Adepte des voyages, j'aime trouver des conseils et bonnes astuces pour organiser ceux-ci ! Aujourd'hui, je voyage en famille, principalement en "mode slow" (avec de jolies découvertes en train et en France). Avec ma casquette de rédacteur web (spécialisé train) pour KelBillet, je partage avec vous mes bons plans et infos insolites autour des transports !

a écrit 297 articles sur le blog de KelBillet.

Un commentaire

  1. Giraud dit :

    Non je ne monterai pas dans un train sans conducteur

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