L’Union européenne s’engage dans une révolution ferroviaire sans précédent ! D’ici 2040, elle souhaite que toutes les capitales des États membres soient reliées par un vaste réseau de lignes à grande vitesse.
Dévoilée par la Commission européenne, ce projet vise à faire du rail le mode de transport de référence pour les longues distances. L’objectif est ainsi de rapprocher les Européens avec une mobilité plus durable.
Un projet de réseau européen à grande vitesse
Avec ce plan de réseau ferroviaire à grande vitesse européen, la Commission européenne souhaite diviser par deux les temps de parcours sur plusieurs axes majeurs. Il y a une volonté forte de relier l’ensemble du continent, des pays baltes à la péninsule Ibérique.
Plusieurs liaisons emblématiques sont d’ores et déjà annoncées comme :
- Paris – Lisbonne via Madrid en 9 heures (nouvelle connexion)
- Paris – Berlin en 7 heures (8 h 15 aujourd’hui)
- Paris – Rome en 8 h 45 heures (10 h 50 aujourd’hui)
- Berlin – Copenhague en 4 heures (7 heures aujourd’hui)
- Berlin – Rome en 10 h 15 (14 h 30 aujourd’hui)
- Sofia – Athènes en 6 heures (13 h 40 aujourd’hui)
- Varsovie – Tallinn en 7 h 45 (nouvelle connexion)
Voici un aperçu des principales liaisons indiquées par la Commission européenne :
Source : transport.ec.europa.eu
À ce jour, l’Europe compte 12 000 kilomètres de lignes à grande vitesse principalement en France, Espagne, en Italie et en Allemagne. L’objectif est de tripler la taille du réseau. Pour concrétiser cet ambitieux projet, la Commission souhaite un vaste plan d’investissements d’au moins 345 milliard d’euros. La création d’ici 2040 de ce vaste réseau ferroviaire à grande vitesse transcontinental intégré permettrait alors aux trains des différentes compagnies de circuler.
De nouveaux trains interopérables pour parcourir l’Europe
Le succès de ce projet nécessite également une modernisation profonde du matériel roulant et des infrastructures techniques. Les constructeurs majeurs — Alstom, Hitachi, Siemens — développent déjà des trains interopérables capables de franchir les frontières sans interruption, grâce à l’harmonisation des normes.
Dès 2027, un marché de seconde main pour le matériel sera également mis en place. Cela permettra de faciliter la diffusion des trains performants et de réduire les coûts. Les compagnie ferroviaires devront aussi garantir des droits renforcés aux passagers, notamment sur les trajets multi-opérateurs, tout en veillant à l’équité d’accès aux réseaux pour les nouveaux entrants.
Ce projet colossal se heurte toutefois à de nombreux défis tant financier que techniques. Sa réussite dépendra du volontarisme politique des États membres et de leur capacité à se coordonner. En tout cas, nous espérons vivement pouvoir nous déplacer rapidement et facilement à travers le continent en train d’ici la fin de la prochaine décennie !
En attendant, pour vos prochains trajets, comparez facilement les prix des billets des différents trains mais aussi des autres modes de transport grâce au moteur de recherche multi-transports de KelBillet.
Crédit photo : Daniel Abadia via Unsplash
Ecrit par Victor de KelBillet le 25 novembre 2025
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A propos de l'auteur : Victor de KelBillet
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