Trains de nuit : une dizaine de lignes en France d’ici 2030

En novembre 2020, le retour des trains de nuit en France a été acté et le gouvernement compte remettre en avant ce mode de transport écologique avec le lancement d’une dizaine de lignes d’ici 2030. Les deux premières seront en circulation dès cette année.

 

Des trains de nuit en plus dès avril 2021

Alors que les nouvelles lignes de nuit devaient être lancées en 2022, elles feront leur arrivée en France plus vite que prévu. La ligne Paris-Nice devrait entrer en service à compter d’avril 2021 et pourrait proposer les mêmes dessertes et temps de trajet qu’avant sa fermeture en 2017. Selon Le Figaro, le trajet devrait durer 11h30 comme auparavant et desservir des gares comme Toulon, Saint-Raphaël, Cannes et Antibes. A l’heure actuelle, les détails de cette ligne (prix, horaires, gares desservies) n’ont pas été communiqués par la SNCF.

Les trains de nuit Paris-Tarbes-Hendaye seront, quant à eux, proposés à partir de décembre 2021 selon le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari. Elles rejoindront les deux lignes encore en circulation : Paris – Gap – Briançon et Paris – Toulouse – Rodez – Latour-de-Carol – Perpignan – Cerbère. A noter que des trains de nuit européens passant par la France seront également mis en circulation dès décembre 2021.

 

Une dizaine de lignes d’ici 2030

Dans un entretien avec Le Parisien, le ministre des Transports a indiqué que son objectif était la mise en circulation d’une dizaine de lignes d’ici 2030. Elles pourraient s’articuler autour de quatre axes principaux : Marseille-Dijon, Marseille-Bordeaux, Tours-Lyon (via l’Île-de-France) et Paris-Toulouse.

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— Le Parisien Infog (@LeParisienInfog) January 31, 2021

Une information qu’a confirmé le ministère des Transports au Parisien : « Maintenant il s’agit de déterminer, par exemple sur l’axe Dijon-Marseille, si le train part de Strasbourg, de Metz ou même de Lille et s’il poursuit au-delà de Marseille, à Nice. De même, sur l’axe Tours-Lyon, il ne serait pas idiot de partir de Bretagne et de poursuivre au-delà de Lyon. Tout cela nécessite des études complémentaires sur les coûts et les recettes mais aussi des débats. »

Crédit Photo : aotaro via PxHere

Ecrit par Alexandre de KelBillet le 9 février 2021