left arrowAccueil blog

La grève des pilotes maintenue pour la totalité du mois de mai

La menace d’une grève dans le secteur aérien plane toujours pour la totalité du mois de mai. Le syndicat SNPL vient de confirmer le maintien de son préavis de grève et a même mis en place un formulaire en ligne pour permettre aux pilotes de se déclarer gréviste. Preuve, s’il en fallait, qu’il compte bien mettre en œuvre sa menace d’une grève longue durée qui pourrait avoir des effets néfastes pour les 51 compagnies aériennes concernées.

 

Retards importants à prévoir

Si le syndicat indique qu’aucune annulation n’aura lieu « sauf décisions économiques prises par les compagnies aériennes », il promet cependant « des retard importants pour beaucoup de vols ». La grève consistera en « des arrêts de travail journalier sur des places horaires de quelques heures » afin de permettre « d’acheminer tous nos passagers même avec du retard » précise le SNPL.

Au moment où de nombreuses personnes vont être amenées à voyager pour les ponts de mai, il n’est pas sûr que cette décision permette au syndicat d’obtenir l’adhésion des voyageurs à leur mouvement.

 

Abroger la loi Diard

Le SNPL avait demandé l’arbitrage du gouvernement vendredi dernier, arbitrage qui n’a pas eu lieu. Les pilotes maintiennent donc leur mouvement de grève qui aura lieu du 3 au 30 mai et qui a pour but de demander :

  • La facilitation du passage des douanes par les pilotes, hôtesses et stewards.
  • La mise en place d’un groupe de travail pour abaisser le taux des taxes diverses appliquées à l’aérien.
  • L’abrogation de la loi Diard qui porte selon eux atteinte au droit de grève. Cette loi impose que les salariés se déclarent grévistes au moins 48 heures avant le début d’une grève et permet aux compagnies aériennes de faire appel à des salariés d’autres pays européens pour les remplacer.
  • L’ouverture de nouvelles négociations pour un accord de branche pour les pilotes de ligne.

Si vous êtes amené à voyager en avion pendant le mois de mai, il faudra vous armer de patience ou bien opter pour un mode de transport alternatif (train, bus, covoiturage).

Source : L’expansion, Air Journal, TourMag – Crédit Photo : Daniel Eledut via Unsplash

A propos de l'auteur : Alexandre de KelBillet

Alexandre de KelBillet

Passionné par le web et la rédaction, j'interviens auprès de KelBillet comme rédacteur web. Amoureux de la Bretagne, de Londres et de la Moselle, je suis un adepte des transports en commun pour m'y rendre. Signe particulier : je sais mieux me repérer à Londres qu'à Rennes, ma ville natale.

a écrit 2805 articles sur le blog de KelBillet.

2 Commentaires

  1. STELLA Alessandro dit :

    il faut leur donner des coups des pieds au cul
    et metter l’armee a piloter
    bande de pourris !!!!!!

  2. Louise dit :

    il y a des pays où les syndicalistes sont assassinés, d’autres où la grève n’est pas un droit reconnu… en France cela fait bien moins d’un siècle qu’il est constitutionnellement et pratiquement possible de faire grève sans y risquer sa vie… Alors un peu de respect et de lucidité démocratique : la grève est un mal nécessaire pour contenir un mal encore plus grand, celui du « bosse et tais-toi »

Laisser un commentaire

Merci de répondre à cette question pour valider votre commentaire *